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Petrovski, Natasha Emilyane. En gros, Robbin, c'est le cerveau de la bande de malfrats de forme Natasha avec elle même. Expert en informatique, il contacte les fournisseurs, gère le transport des marchandises, protège ses arrières quand elle se met dans de sales draps. La raison pour laquelle il fait ça ? Parce qu'un jour il a croisé cette femme de quelques années son ainée en pleine intercation avec des policiers. il lui est venu en aide, en échange de quoi elle lui a proposer un sachet d'herbe qu'il a refusé. Depuis, c'est une grande amitié qui s'est tissée entre eux. S'il est fou amoureux d'elle, elle ne voit rien et ne veut rien voir, car si Natasha se protège des hommes, Robbin est le seul dont elle se sent si proche, le seul a être aussi gentil avec elle et a ne pas la juger. il est son bras droit, son cerveau. Meilleur amis est peut être un bien grand mot quand on sait que Natasha refuse de s'attacher aux gens, mais disons qu'il est toujours là pour elle. Et inversement.
extrait d'un Rp :
« Hé Robbin, tu signes pas hein ? Il doit pas savoir. » Je le sais, qu'il ne signera pas. Il ne signe jamais, et pour une raison que j'ignore, il continue de m'aider. Quand je me glisse dans sa chambre, il m'accueille toujours gentillement, ne pose jamais de question. Non, il ne m'a jamais demandé qui était Roman. Il a du penser qu'il s'agissait d'un client. En sous vêtement au milieu de sa chambre, je cherche maladroitement dans mon sac de quoi m'habiller. Les regards furtifs qu'il me lance, je les surprends, mais je ne dis rien; Parce qu'il n'y a rien a dire. Qu'il regarde, je m'en fiche. Oui, je m'en fiche. Au fond du sac, j'attrape la robe que je viens d'acheter. Elle est jolie, elle coute chère. Ça ira. Parce que ce soir, ce n'est pas n'importe quel soir. Alors la robe, je l'enfile. Je sais pas trop bien si elle me va ou pas. Non, je sais pas. Alors je m'avance vers Robbin, le type qui gère mes affaires. C'est pas de son âge, je le sais bien. Mais il est bon. Et moi j'ai besoin de lui. Alors je glisse mes mains sur ses épaules, pour pouvoir voir ce qu'il écrit. Un mail, un simple mail pour figurer a cet homme que je n'ai pas vu depuis longtemps que je l'attends. 23h30 au port. Ça m'arrache un sourire. Je lui avais demandé de faire bref, pas aussi court. Tant pis. Je sais pas comment il fait, il dit qu'il a pirater un compte, que personne ne peut savoir qui il est. Personne. Alors le mail, il l'envoi. Roman, j'espère juste qu'il le recevra avait ce soir, parce que je l'attendrais pas. Je n'attends jamais. Ca fait partie des principes a respecter pour réussir dans la vie. Être celui qu'on attend, pas celui qui attend. Alors s'il ne vient pas, je partirais. Pourtant, il me semble que oui, j'ai envie de le voir, de partager quelques minutes de mon temps avec ce type qui fut un collègue, un amant aussi. Je voudrais qu'il vienne mais je ne le lui demanderais pas. Jamais. Je ne réclame pas, on me donne. Alors je m'écarte de l'adolescent et de son ordinateur après avoir déposé contre sa joue un baiser destiné a le remercier. Oui, parce qu'au fond, il est peut être le seul sur qui je peux compter. Le seul a qui je pourrais faire confiance aussi, si j'en avais envie. Mais je ne le fais pas. Robbin, c'est juste mon associé. Le type qui gère, celui qui protège mes arrière. Oui, je m'écarte, et j'enfile mes chaussures avant de glisser sur mes épaules une veste de grand couturier, la toute première que je me suis offerte, et celle qui, j'en suis persuadée, me porte chance. Oui, je sortirais par la fenêtre, pour ne pas éveiller les soupçons de la mère de Robbin. Elle juge déjà ma présence comme malsaine. Qu'elle idiote. Elle ne sait rien, rien du tout. Moi je l'aide son gamin. Je l'aide a devenir quelqu'un de bien. Selon ma définition a moi bien évidement. Alors Robbin, après avoir jeté un coup d'œil dehors, il me lance que la voie est libre, et je disparaît dans la nuit. |