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| Sujet: Oh non l’homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton ♦ JOYCE Sam 19 Nov 2011 - 16:58 | |
| CARTER, Joyce Coleen Before the Worst. surnom(s): joy, jojo. origines: irlandaises. date et lieu de naissance: Bantry, 4 décembre. profession/études: notaire. statut: célibataire. quelques adjectifs: méfiante ˟ buvarde ˟ honnête ˟ distante ˟ sarcastique * oreille musicale ˟ protectrice ˟ jalouse ˟ hystérique ˟ capricieuse ˟ généreuse ˟ féminine ˟ gourmande ˟ sportive. inquiétude face à s.: 2/10. groupe: fresh winter. avatar: mila kunis. crédits: heart lines. → I love details. ♦ je joue toujours avec mes cheveux. En regardant comment je joue avec, on peut deviner de quelle humeur je suis : si je les ébouriffe en parlant, c'est que je suis de bonne humeur; si je regarde mes pointes pendant qu'on me parle; si je les tourne, c'est que je suis fatiguée... ♦ mes parents ne me disaient jamais qu'ils m'aimaient. je crois que ça a un peu déteint sur moi. ils m'ont rendue froide, distante avec tout le monde. ♦ je n'aime pas le chocolat. ça peut sembler bizarre, mais c'est comme ça. ♦ j'ai deux tatouages : un discret sur la hanche droite, représentant un code barre, et un sur le torse, représentant quatre oiseaux s'envolant jusqu'à mon épaule. ♦ j'aime envoyer des pics aux gens. que je les apprécie ou non. je suis comme ça ♦ j'ai chanté dans un groupe quand j'étais ado. on s'amusait bien. mais cette période reste un peu... floue. ♦ je peux absorber une quantité d'alcool impressionnante. je m'entraine depuis que j'ai treize ans, il faut le dire. ♦ je fume, aussi. je sais que c'est mal, mais c'est presque une obligation dans ma familles. mes parents fumaient, mes grands parents aussi, tout comme leurs parents. ♦ j'aime beaucoup mon travail. mais je n'en parle jamais. tout comme de l'argent que je possède. je n'aime pas me vanter. ♦ j'adore courir. je cours au moins une heure tous les matins, sans quoi je peux être sure que je vais passer une mauvaise journée.
→ Everbody his story. Bonjour. Je m'appelle Joyce. Joyce Coleen Carter. J'ai bien mon nom. Je veux dire, sur ce coup là, mes parents n'ont pas fait totalement n'importe quoi. Bref. Je disais,, je m'appelle Joyce. Je suis née un quatre décembre à Bantry. Il faisait froid ce jour là. Du moins je crois. C'est ce que ma mère m'a dit. Elle m'a aussi dit que ça avait du me "geler le coeur". Vous savez, comme dans ce bouquin où le mec naît le plus froid du monde, et son coeur gèle. Pour qu'il puisse vivre, sa mère l'emmène chez une vieille sorcière qui lui remplace le coeur par une horloge. Après il tombe amoureux, l'horloge se dérègle, il meurt presque... Un bien triste livre. Bref. Je disais, ça avait du me geler le coeur. Je ne me souviens plus dans quel contexte elle m'avait dit ça. Ca lui avait pris d'un coup. Elle m'avait regardé d'un air grave, droit dans les yeux, en disant "Il faisait froid le jour où tu es née, tu sais. Ça doit être pour ça que tu n'as pas de coeur." C'est ce jour là que je me suis dit que ma mère n'était pas si intelligente qu'elle aimait à le penser. Ce qu'elle disait était totalement idiot, et ceci pour deux bonnes et simples raisons : premièrement, je suis née dans un hôpital, au vingtième siècle, ce qui signifie après l'invention du chauffage. il est donc impossible que mon coeur ait été exposé à une température assez froide pour geler (en supposant d'abord qu'un coeur puisse geler). Ensuite, je ne pourrais tout bonnement pas vivre si je n'avais pas de coeur. Non maman, je ne suis pas Davy Jones, capitaine d'un bateau qui navigue sous l'eau et qui a mis so䕮 cour 卤ans漠une漠boî晴e a汰rès㸠un gros chagrin d'amour. Bref, je disais, ma mère n'était pas si intelligente que ça. En plus d'être bête, elle n'était pas vraiment le genre de femme qu'on pouvait considérer comme gentille. Elle ne m'a jamais fait aucun compliment. Et maintenant qu'elle est morte, elle ne risque plus de m'en faire. Ne soyez pas désolé. Elle n'a jamais rien fait pour moi. J'ai été élevée par mes grands parents. Ils avaient une grande ferme à côté de Bantry, ce qui m'a permis de passer mon enfance là où j'étais née. Je me rappelle d'un jour, où j'avais voulu faire une surprise à ma grand mère. Je m'étais levée au chant du coq, avais mis mes bottes en caoutchouc et étais partie chercher les oeufs que les poules avaient pondu pendant la nuit. Ce que j'ignorais, c'était que les poules ne pondaient pas pendant la nuit. Je m'étais donc retrouvée bête, sans oeufs et fatiguée. Je m'étais endormie à l'école ce jour là, et je m'étais faite engueulée par ma grand-mère. Comme quoi, pourquoi vouloir faire des surprise. Bref. Qu'est-ce que je disais déjà ? Vous aviez grandi chez vos grands-parents. Ah oui, merci. Excusez moi, je suis un peu nerveuse. C'est la première fois que je vais chez un psy. Remarquez, c'est aussi la première fois que ma mère meurt. Bref, mes grands-parents étaient les êtres les plus gentils qu'ils m'a été donné de rencontrer. Et ils le sont restés, malgré la sénilité de mon grand père et la bosse que ma grand-mère a chopé dans le dos. J'ai presque eu une enfance heureuse. Et puis après, je suis arrivée au lycée. C'était les années où on voulait prendre son indépendance. Mais vivre chez ses grands-parents, c'était pas très hype. Alors pour me rattraper, j'ai chanté dans un groupe. Je ne me souviens plus exactement quelle musique on jouait. Mais on s'amusait bien. On jouait moins qu'on ne buvait. Et puis il y avait ce mec aussi.. Bref, vivre chez ses grands-parents, c'était pas très hype. Ils ne me laissaient pas sortir tout le temps, avaient tendance à me surprotéger. Je ne m'en voulait même pas de me mener la vie dure. Je m'en veux maintenant, après réflexion. Ma grand-mère me dit que rien n'est grave quand je m'en excuse, mais je pense que je lui ai quand même vachement fait de la peine. J'avais 17 ans quand on m'appris que mon père était mort. Cet espèce de con avait pris le volant ivre et était rentré dans un poteau électrique. Vous n'y croyez pas ? Il l'a fait. A sa mort, ma mère a repris le cabinet de notaire qu'ils avaient monté ensemble à Cork. Ma mère m'appela ce jour là. Elle me dit qu'elle avait mis une partie du cabinet à mon nom, pour que j'en hérite 'en cas de pépin'. Non, je n'ai pas vraiment eu le choix, en fait. Bref. Je disais, mon père était mort. Je n'étais pas vraiment triste. Je n'avais aucun souvenir de lui, je ne sais même pas s'il m'a dit un jour quelque chose d’intéressant. Oui, enfin non, nous avons toujours beaucoup dialogué dans la famille. Mes grands-parents se sont inquiétés parce que je n'étais pas triste. J'ai trouvé ça totalement con, parce que techniquement, si quelqu'un n'est pas triste il n'y a aucune raison de se faire du soucis pour lui. Ou pour elle, en l’occurrence. J'en ai eu marre qu'on s'occupe de moi. Alors je suis partie. J'ai voyagé partout, je ne savais pas où aller. Je suis devenue punk, puis gothique. Je dormais dans un cercueil, mais c'était un peu étouffant. Alors j'ai fumé des joints alors je me suis fait des locks pour que tout le monde le sache. J'ai essayé de chanter dans un groupe de reggae, mais c'était pas mon truc. Alors j'ai arrêté le groupe, j'ai arrêté les joints. J'ai recommencé à boire, même si j'avais jamais arrêté. J'ai trainé dans les bars, j'ai arrêté de travailler, sauf qu'après j'avais plus de quoi me payer à boire. Alors j'ai recommencé à travailler, dans un truc où on se foutait que je fasse bien mon travail ou pas. Et puis un jour je me suis ennuyée. Le lendemain aussi. C'était chiant. Alors je suis retournée chez mes grands parents. J'avais pas changé d'un poil, comme ils m'ont dit. Pourtant, deux ans avaient passé. Ils avaient pas arrêté de s’inquiéter pour moi. J'aurais pu appeler. Oui franchement, j'aurais pu appeler. Mais je dois avouer que j'y avais même pas pensé. Je m'étais contenté de faire ce que je voulais, quand je le voulais, où je le voulais. Et j'étais rentrée, comme si rien ne s'était passé. J'ai eu droit à pleins de questions. Sauf que j'avais rien à répondre. J'avais vécu partout, travaillé dans tout, tout fait. Je ne me souvenais plus de la moitié des personnes que j'avais rencontré, et je ne m'en voulais même pas. J'ai repris une vie normale. J'ai recommencé les études. Parce qu'il fallait que je me prépare pour quand ma mère mourrai. Ce qui ne tarda d'ailleurs pas. Un an plus tard, le téléphone a sonné. Ma mère était morte, d'un accident de voiture. Si j'étais superstitieuse, je ne conduirais pas, de peur que ça m'arrive à moi aussi. Je n'étais pas triste, non plus. Je ne lui avais parlé qu'une fois depuis dix ans, le jour de la mort de mon père. Il a fallu l'enterrer. J'ai du faire un discours. J'ai menti. J'ai dit qu'elle avait été une mère attentionnée, une personne douce et aimante, qu'elle manquerait à beaucoup de personnes. Que j'allais être forte pour elle et ne pas pleurer ici et maintenant. En réalité, il faut toujours se justifier quand on ne pleure pas à un enterrement. Sinon on vous dit que vous n'avez pas de coeur, ou alors qu'il est gelé. Ma mère m'aurait dit que mon coeur était gelé. Bref. Je disais, j'ai du faire un discours. Après, il a fallu que je déménage à Cork, que je reprenne ce foutu cabinet. J'ai travaillé pendant trois mois sans m'arrêter, pour savoir comment faire tourner la boutique. Mais maintenant que tout roule, ma grand mère m'a dit d'aller voir un psy, 'parce que j'ai vécu des événements que personne ne mérite de vivre sans jamais en parler à personne'. Mais j'y suis pour rien, j'aime pas parler. Je sais ce que vous aller me dire. Que si je réagis comme ça, c'est parce que je suis dans le déni, parce que je ne veux pas avouer que je souffre, et tout ça. J'ai construit une muraille autour de moi et je ne veux laisser personne percer ces murs. Dites le, si vous voulez. Je vous dirai que vous avez tord et que ça ne sert à rien que je reste. Que je suis venue juste pour faire plaisir à ma grand-mère, et que je ne reviendrai jamais. Tout simplement parce que je n'ai rien à vous dire. Je n'ai pas de problème. On choisi tous d'avoir une vie de souffrance en sortant de chez nous. Si on voulait que tout soit beau et simple, on resterait chez nous à faire notre manucure et à se masturber. On fait tous ce choix, le choix de courir des risques. Maintenant si vous n'avez plus rien à me dire, et croyez moi vous n'avez plus rien à me dire, je pense que je peux m'en aller. Et puisque vous n'avez plus rien à me dire, je m'en vais. → behind the screen. PSEUDO/PRÉNOM ▬ justine ÂGE/TRANCHE D'ÂGE ▬ 17 PRÉSENCE ▬ variable LIGNES/MOTS EN RP ▬ variable aussi DÉCOUVERTE DU FORUM ▬ top site ! DOUBLE-COMPTE ▬ nop INVENTÉ/ SCENARIO ▬ scéna AVEZ VOUS ENVOYÉ VOTRE SECRET ▬ ouep
Dernière édition par Joyce C. Carter le Sam 26 Nov 2011 - 17:28, édité 13 fois |
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R. Enorà O'Leary ADMIN. wilted bloom like a flower.
pseudo : princess k. messages : 441 avatar : shay mitchell ♥ crédits : © princess k & tumblr. inscrit depuis le : 03/10/2011 âge : 25 ans. occupation : artiste peintre, dessinatrice. statut : en couple, face à un dilemme insoutenable. someone like you.
Nothing compares, no worries or cares. Regrets and mistakes they’re memories made. Who would have known how bittersweet this would taste?
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P. Siobhàn Hokkings ADMIN. SHIV' i am broken.
pseudo : backseat messages : 193 avatar : kristen fucking stewart crédits : flickering light - tumblr² inscrit depuis le : 06/10/2011 âge : vingt et un ans occupation : étudiante en psychologie statut : amoureuse → i'll never let you leave me i feel so untouched and I want you so much that I just can't resist you it's not enough to say that I miss you i feel so untouched right now need you so much somehow i can't forget you been going crazy from the moment I met you.
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| Sujet: Re: Oh non l’homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton ♦ JOYCE Sam 19 Nov 2011 - 18:26 | |
| Merci à vous trois. Rien n'est moins sur, mlle Hokkings ;) |
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| Sujet: Re: Oh non l’homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton ♦ JOYCE Dim 20 Nov 2011 - 2:14 | |
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H. Kriss Carter ADMIN. true colors who i am?
pseudo : knight. messages : 107 avatar : Henry Cavill. crédits : Shyia inscrit depuis le : 16/10/2011 âge : 25 ans. occupation : Avocat et sapeur pompier volontaire. statut : célibataire. « A l’amour, à la vie. Au soleil et aux filles. Je veux lever mon verre, allez, viens voir mon frère. C’est pas que le paradis n’a pas tout pour nous plaire. Mais j’ai plus chaud en enfer, entouré de mes amis. »
| Sujet: Re: Oh non l’homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton ♦ JOYCE Dim 20 Nov 2011 - 11:40 | |
| MILA Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. |
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| Sujet: Re: Oh non l’homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton ♦ JOYCE Sam 26 Nov 2011 - 17:28 | |
| DP et j'en suis navrée, mais je pense avoir fini |
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P. Siobhàn Hokkings ADMIN. SHIV' i am broken.
pseudo : backseat messages : 193 avatar : kristen fucking stewart crédits : flickering light - tumblr² inscrit depuis le : 06/10/2011 âge : vingt et un ans occupation : étudiante en psychologie statut : amoureuse → i'll never let you leave me i feel so untouched and I want you so much that I just can't resist you it's not enough to say that I miss you i feel so untouched right now need you so much somehow i can't forget you been going crazy from the moment I met you.
| Sujet: Re: Oh non l’homme descend pas du singe, il descend plutôt du mouton ♦ JOYCE Sam 26 Nov 2011 - 18:17 | |
| validé |
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